Des Fiers Marchaflos

Des Fiers Marchaflos Cavalier King Charles Spaniel

Cavalier King Charles Spaniel

Il était une fois...



Il était une fois une famille
en visite chez des amis, une amitié née d’un même amour pour la race des
bergers de beauce ou beaucerons.



Il était une fois une
rencontre car ces mêmes amis avaient accueilli une petite chose, toute douce,
toute mignonne et chaleureuse : une femelle cavalier king charles
tricolore.
Pour notre fille aînée, âgée
de douze ans à l’époque, ce fut le coup de foudre.  Depuis des années, elle nous demandait pour
avoir un chien et toutes les races étaient passées en revue.  Ses demandes étaient régulièrement réfutées
par des parents bien trop conscients que ce pouvait n’être qu’une passade, que
la responsabilité était trop grande pour de si jeunes épaules.  Mais les contraintes que nous lui imposions
(sortir et s’occuper du chien, aller au club d’éducation) ne l’arrêtaient pas
et elle épargnait pour pouvoir un jour avoir un chien.
Nous arrivions à un
compromis : attendre jusqu’à ses 14 ans avant de réaliser son rêve.  Et c’est sur ces entrefaites que nous avons
fait la connaissance de Sybélia des Cavaliers Valaisans.  Marie n’a eu de cesse de demander à Liliane
et Ernest Lowet de faire faire une portée à Sybélia, durant deux ans, elle a
insisté et attendu ce chiot si fort désiré.
Et voilà comment Ginger est
arrivée chez nous, je l’ai accueillie avec amour (comment eut-il pu en être
autrement) mais aussi avec scepticisme… 
Qu’allais-je pouvoir faire de ce petit chien, moi qui avais toujours
vécu avec des grands chiens, toujours des chiens de berger, toujours des chiens
de travail ?
La première tâche de Ginger a
été de séduire le beauceron, deux jours après son arrivée, elle dormait contre
lui.  Puis vint le tour de mon mari, elle
escalada de toute la force de ses petites pattes (et grâce à sa terrible
volonté) ses jambes pour grimper sur ses genoux quand il regardait la
télévision le soir.  Les enfants, nous
n’en parlerons même pas, ils lui lustraient le poil à force de la caresser.
Restait à séduire la chef de
meute…  Ayant vraiment un bon fond et une
grande adaptabilité, elle m’a étonnée.  A
4 mois, elle partait avec nous en vacances en voiture et a été d’une facilité
déconcertante.  Elle a appris les balades
dans les bois, à rester dans un panier pour rouler en vélo, à courir à côté du
vélo aussi.  En un mot comme en cent,
elle s’est intégrée à la
perfection.  Elle
a
bien quelques petits défauts dans le genre : « de ne supporter aucun
animal… à la télévision » ou « de monter sur les chaises et sur la
table pour voler la charcuterie trop tentante qui s’y trouve » mais dans
l’ensemble, c’est une chienne facile à vivre, qui a réussi son TCS (test de
comportement social belge) et son TAN (test d’aptitude naturelle français) sans
aucune difficulté.
Mais finalement, cette
chienne, « travaille »-t-elle, sert-elle à quelque chose ?  Et oui, car « chassez le naturel, il
revient au galop », nous n’allions pas rester, elle et moi, uniquement à
nous câliner dans le canapé !  La
miss pratique donc l’agility et participe activement à la socialisation des
chiots de toutes tailles qui viennent à l’école du chiot de notre club.  Très douce, elle remet tout de même en place
les jeunes qui pensent pouvoir exagérer et bousculer trop violemment sa majesté.
Puis nous participons de
temps en temps à une exposition de beauté mais ça, c’est pour une autre
histoire… 



Et pour vous dire toute la
vérité, cette chienne m’a tellement séduite… que je ne peux plus m’en
passer !